Le coup de sonde (Nouvelle fenêtre) donne l’avance aux libéraux avec 33,4 % des intentions de vote, en baisse de 5,9 % depuis le mois dernier. Les conservateurs, toujours deuxièmes à 28,4 % des intentions de vote, connaissent cependant une hausse de 4,8 % sur la même période.
Les autres partis sont demeurés relativement stables dans les intentions de vote, n’ayant pas varié de plus de 1,5 % dans un sens ou dans l’autre. Le nouveau Parti démocratique (NPD) récolterait 20,7 %, les verts, 7,9 %, le Bloc québécois, 6,3 %, et le Parti populaire, 1,9 %.
Ce sont 1004 entrevues téléphoniques de Canadiens âgés de 18 ans et plus sélectionnés au hasard et menées jusqu’à vendredi qui ont permis d’obtenir ces résultats. Selon NANOS, la marge d’erreur s’élève à 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.
Or, on doit toujours être extrêmement prudent à interpréter un seul sondage
et il se peut toujours que l’échantillon ne soit pas parfaitement représentatif pour l’électorat
, note la professeure Ruth Dassonneville, politologue à l’Université de Montréal.
Une raison pour les différences à première vue importantes en comparaison avec le dernier sondage NANOS pourrait donc très bien être que ce dernier sondage constitue [un cas unique], qui surestimait un peu l’appui pour le Parti libéral et sous-estimait peut-être celui pour le Parti conservateur
, explique-t-elle dans un courriel à Radio-Canada.
Quand on regarde ce sondage en particulier […] on observe que les estimations pour le Parti libéral et pour le Parti conservateur ne sont pas si loin de la moyenne actuelle de la boussole électorale d’Éric Grenier (Nouvelle fenêtre), par exemple.
Cet outil d’agrégation des sondages donne aussi l’avance au Parti libéral, avec 35,6 %, suivi du Parti conservateur et des néo-démocrates, avec 28,8 % et 19,3 %, respectivement en date de vendredi. L’agrégateur de sondages 338Canada (Nouvelle fenêtre) avance des résultats similaires.
Cette tendance agrégée ne montre d'ailleurs pas de déclin important pour le Parti libéral ou une montée du Parti conservateur depuis les dernières semaines
, observe la professeure Dassonneville. Mais lors de la campagne électorale, beaucoup peut encore changer
, ajoute-t-elle.